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Solaire flottant

Solaire flottant : l’Hexagone se lance dans l’expérience

En plus des installations sur toitures et au sol, le solaire flottant est en train d’émerger en France. L’avantage ? Limiter l’occupation des surfaces foncières agricoles pouvant être employées pour d’autres activités. Réservoirs industriels, barrages, sites de traitement de l’eau, etc. Comme le Japon et la Chine, la France possède également un nombre important de sites adaptés au déploiement de projets photovoltaïques flottants. On vous laisse découvrir les détails avec Isowatt.

Des panneaux solaires mis en place sur un lac d’irrigation

À l’heure où l’Hexagone essaie de multiplier les sources d’énergies renouvelables, plusieurs acteurs cherchent à se positionner dans ce secteur en misant sur le solaire, et Isowatt n’est pas en reste.

C’est à 30 km du sud-ouest de Lyon, plus particulièrement à Mornant, que le premier parc de solaire flottant de la région Auvergne-Rhône-Alpes est en cours de construction. Le Syndicat Mixte d’Hydraulique Agricole du Rhône (SMHAR) et la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) se sont associés pour la mise en place d’un projet portant sur la production d’électricité verte sur le lac d’irrigation de la Madone situé au centre des Monts du Lyonnais. En avril dernier, une plateforme flottante de 2.500 m2 comportant environ 630 panneaux photovoltaïques a été mise en place. Cette vaste installation a été raccordée au réseau électrique par le biais d’une ligne de courant continu subaquatique, d’une puissance s’estimant à 230 kWc. Selon Isowatt, la production annuelle de cette installation devrait atteindre 250 MWh, ce qui permettra de couvrir les besoins de 58 foyers en électricité.

Le solaire flottant émerge partout en France

Vers le début des années 2000, le Pays du Soleil Levant était le seul à s’intéresser au solaire flottant.

En raison des contraintes d’espace nécessaire pour le déploiement des centrales solaires au sol, le Japon était obligé de trouver d’autres alternatives voire d’autres types de surfaces, comme les étendues d’eau pour y mettre des panneaux photovoltaïques. Et c’est ainsi que le concept du solaire flottant a vu le jour. Actuellement, les projets solaires flottants ne cessent de se multiplier partout dans le monde.

D’ailleurs, si la Chine se positionne aujourd’hui en tête de l’industrie du solaire flottant avec ses projets géants, même l’Inde, l’Australie et la Belgique ont décidé de franchir le pas et tirer profit des surfaces inexploitées. La France, pour sa part, n’est pas en reste dans ce secteur. Au cours des dernières trois années, plusieurs spécialistes en énergies renouvelables ont décidé de se tourner vers le solaire flottant, c’est particulièrement le cas du groupe EDF. En août 2018, le ministère de la Transition écologique avait sélectionné la filière EDF dédiée aux énergies renouvelables pour la construction d’une centrale solaire flottante dans les Hautes-Alpes.

Dernièrement, l’entreprise Akuo Energy a commencé la construction de la plus grande centrale solaire flottante de France, qui devrait assurer la consommation électrique de plus de 4700 foyers grâce à ses 47.000 panneaux photovoltaïques flottants. Elle sera officiellement mise en service vers la fin de cet hiver.

On espère bientôt voir Isowatt parmi les sociétés qui se tourne vers le solaire flottant.

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