Habitat durable, énergie et environnement 

À l’échelle mondiale, les bâtiments sont responsables d’environ 40 % de la consommation annuelle totale d’énergie. La majeure partie de cette énergie est utilisée pour l’éclairage, le chauffage, le refroidissement et la climatisation. La sensibilisation croissante à l’impact environnemental des émissions de CO2 et de NOx et des CFC a suscité un regain d’intérêt pour les technologies de refroidissement et de chauffage respectueuses de l’environnement. Dans le cadre du protocole de Montréal de 1997, les gouvernements ont convenu d’éliminer progressivement les produits chimiques utilisés comme réfrigérants qui ont le potentiel de détruire l’ozone stratosphérique. Il a donc été jugé souhaitable de réduire la consommation d’énergie et de diminuer le taux d’épuisement des réserves énergétiques mondiales et la pollution de l’environnement. 

Un moyen de réduire la consommation d’énergie des bâtiments est de concevoir des bâtiments plus économes en énergie pour le chauffage, l’éclairage, le refroidissement, la ventilation et l’approvisionnement en eau chaude. Des mesures passives, en particulier la ventilation naturelle ou hybride plutôt que la climatisation, peuvent réduire considérablement la consommation d’énergie primaire. Cependant, l’exploitation des énergies renouvelables dans les bâtiments et les serres agricoles peut également contribuer de manière significative à réduire la dépendance aux combustibles fossiles. 

Par conséquent, la promotion d’applications renouvelables innovantes et le renforcement du marché des énergies renouvelables contribueront à la préservation de l’écosystème en réduisant les émissions aux niveaux local et mondial. Cela contribuera également à l’amélioration des conditions environnementales en remplaçant les combustibles traditionnels par des énergies renouvelables qui ne produisent pas de pollution atmosphérique ni de gaz à effet de serre. La fourniture d’un environnement intérieur de bonne qualité tout en assurant un fonctionnement énergétique et économique des installations de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) dans les bâtiments représente un problème à plusieurs facettes. Le confort des occupants des bâtiments dépend de nombreux paramètres environnementaux, notamment la vitesse, la température, l’humidité relative et la qualité de l’air, en plus de l’éclairage et du bruit. L’objectif général est de fournir un niveau élevé de performance des bâtiments, qui peut être défini comme la qualité de l’environnement intérieur, l’efficacité énergétique et la rentabilité.

Comment l’environnement joue-t-il un rôle dans la biodiversité ?

La biodiversité signifie la variété de la vie sur Terre. Cette vie, sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, se produit dans le contexte des écosystèmes : elle dépend d’autres organismes et de l’environnement physique et interagit avec eux. La biodiversité représente le savoir collectif acquis par les espèces au cours de millions d’années, sur la façon de survivre aux conditions environnementales très variables que la Terre connaît. Ces conditions environnementales variables entraînent des variations naturelles de la biodiversité, ainsi que des changements génétiques et épigénétiques, au sein des espèces et entre elles, au fil du temps. Aujourd’hui, les scientifiques tentent de comprendre les bases de ces variations naturelles, car elles nous permettront de comprendre comment la vie évolue.

Mais la biodiversité est aussi une mesure de la santé de tout écosystème. Les tendances récentes en matière de perte de biodiversité montrent très clairement que l’homme détruit les écosystèmes à grande échelle. Selon le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF), l’augmentation de la pollution, la déforestation, le changement climatique et d’autres facteurs anthropiques ont créé une crise environnementale majeure. Le rapport 2018 du WWF sur la planète vivante (WWF LPR, 2018) indique également que les populations de poissons d’eau douce ont diminué de plus de 80 % en moyenne depuis 1970 et que la moitié des récifs coralliens d’eau peu profonde du monde ont disparu au cours des 30 dernières années (WWF LPR, 2018). Parallèlement, la déforestation des forêts tropicales humides signifie que nous perdons actuellement plus de 100 espèces de plantes et d’animaux par jour (Holley, 2017).