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Les plans sociaux à venir en 2020 : l’hécatombe post Covid-19

Dans le contexte actuel, des milliers de personnes sont menacées de licenciement en France. C’est ce que rapportent les principaux médias de l’Hexagone et d’Europe, dont Euronews qui pose la question suivante : « combien de plans sociaux vont-ils être encore annoncés avant la fin de l’épidémie de Covid-19 ? ». Il y a en effet matière à s’inquiéter, et à se poser des questions sur les plans sociaux à venir en 2020. Le point sur le sujet avec Thibault Gond, courtier en assurance à Strasbourg.

450 plans sociaux enregistrés à ce jour

En plus des cas de décès, depuis mars 2020, la crise sanitaire du coronavirus a fait des milliers de victimes économiques en France, comme le relaie Thibault Gond sur Twitter. Dans son rapport du 29 septembre 2020 sur le marché du travail durant la crise sanitaire, la DARES (Direction de l’Animation de la recherche, des Etudes et des Statistiques) parle de quelques 65 000 emplois disparus (ce chiffre inclut les emplois en passe d’être supprimés). A ce jour, ce sont plus de 450 plans sociaux qui ont été enregistrés.

Le nombre de suppressions d’emplois à triplé !

30 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) durant la deuxième semaine du mois de septembre 2020, 28 au cours de la troisième, et 35 durant la quatrième. Vous l’aurez compris, le nombre hebdomadaire de PSE poursuit sa hausse. C’est également le cas du nombre de ruptures de contrats de travail envisagées, qui s’est établi à environ 4 200 durant les deuxième et troisième semaines du même mois. Depuis le 1er mars 2020, 65 000 ruptures de contrats de travail ont été envisagées dans le cadre de PSE, ce qui équivaut à plus du triple des ruptures enregistrées durant la même période l’année précédente.

Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire,  n’a pas démenti sur les ondes d’Europe 1, déclarant : « les entreprises françaises souffrent et vont continuer de souffrir. Elles vont se dire qu’elles sont obligées de réduire leurs effectifs. Par conséquent, nous nous attendons dans les semaines et les mois qui viennent à un nombre de licenciements élevés et à des faillites ». A ce propos, rappelons qu’au-delà de 10 licenciements envisagés dans une entreprise de plus de 50 salariés, la mise en place d’un PSE est obligatoire.

Rappelons également que les secteurs les plus impactés par la crise sanitaire sont celui de l’aéronautique (Air France, Airbus et le construction d’avions de tourisme et d’affaires Daher) et de l’automobile (Valeo et Renault notamment).

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