Passionné par l’univers automobile ? Vous faites partie de ces férus qui souhaitent constamment être au fait des dernières tendances émergentes en la matière, notamment d’un point de vie high tech ? Dans ce cas, vous n’êtes pas sans savoir que tout au long de son histoire, les 24 Heures du Mans a été un véritable laboratoire d’innovations, une tendance qui continue encore aujourd’hui. Au-delà du fait qu’il s’agit d’une course automobile, cette course d’endurance est l’occasion rêvée pour les constructeurs souhaitant mettre à l’épreuve leurs toutes nouvelles trouvailles. Le point sur les dernières innovations révélées dans l’histoire de la compétition des 24 Heures du Mans avec Fréderic Ducourau !
Circulation : des routes de terre… au goudron
Les 24 Heures du Mans n’est pas seulement une manifestation où sont exposées les dernières tendances auto. Vous ne le saviez peut-être pas mais, depuis 1922, cet évènement a même contribué à la conception des routes sur lesquelles nous circulons aujourd’hui ! Il suffit de rappeler que les premiers pilotes circulaient d’abord sur des routes en terres battues. Ce n’est qu’après que la ligne droite des Hunaudières a été revêtue par le biais d’éclats calcaires. A cette composante s’ajoute une émulsion de goudron-bitume, sans oublier des gravillons goudronnés. En 1926, c’est cette formule de revêtement qui a recouvert le circuit des 24 Heures du Mans. Une solution sécurisée qui s’est depuis étendue à toutes les routes de l’Hexagone.
Conduite dans la brume : une expérience plus « sûre »
On ne vous apprend probablement rien en vous disant que les participants au 24 Heures du Mans se trouvent souvent confrontés à un brouillard qui impacte ostensiblement leurs performances. Une brume qui se manifeste surtout au petit matin. Conscient de cette problématique, le constructeur Lorraine-Dietrich a équipé ses véhicules d’un phare antibrouillard dès 1926 ! Un pari gagnant puisque cette même année, les trois premières places du podium ont été occupées par des voitures signées Lorraine-Dietrich.
Des freins performants, et surtout endurants !
Les 24 Heures du Mans est loin d’être un gala consacré à l’industrie automobile, c’est avant tout une compétition où chaque conducteur cherche à tirer son épingle du jeu. La compétitivité et la soif de victoire dessinent l’ambiance régnante sur cette manifestation. Bien entendu, afin de mettre toutes les chances de son côté, chaque participant doit miser sur une voiture robuste, et avec un degré de sûreté optimum. Dans cette optique, Jaguar a doté ses voitures de freins à disque à l’occasion de l’édition de 1953. Une initiative qui n’a pas manqué d’inspirer d’autres marques automobiles.
Répondre aux enjeux environnementaux actuels
Assumant pleinement son statut d’évènement automobile phare, les 24 Heures du Mans n’est pas insensibles aux enjeux écologiques de notre société. On peut même aller plus loin en avançant qu’il s’inscrit pleinement dans la politique de décarbonation engagée par l’Etat. Ainsi, on apprend qu’en 2030, toutes les voitures participantes aux 24 Heures du Mans (sans exception) rouleront à l’hydrogène. Actuellement, nous retrouvons plusieurs voitures participantes hybrides, preuve que les participants partagent aussi les préoccupations de la course quant aux émissions de GES (gaz à effet de serre).