Trouver un logement sans garant, c’est possible ? En apparence, rien ne laisse penser que vous pouvez accéder à une location sans garant. Heureusement, des solutions existent… Découvrons les dans la suite !
Pas de garant, pas de problème ?
Il est somme toute normal que le propriétaire assure ses arrières, en ayant la certitude qu’il percevra bel est bien le loyer dû chaque fin du mois. C’est la raison pour laquelle l’écrasante majorité des bailleurs exigent un garant, que ce soit une personne physique ou morale qui se porte caution (simple ou solidaire). Vous le savez certainement, c’est le garant qui prend en charge le paiement des loyers dus en cas d’impayé. De l’avis de Directe Location, agence située à Bordeaux, c’est pour ces raisons que louer un logement sans garant s’avère souvent difficile… mais pas impossible ! La bonne nouvelle est qu’il existe des alternatives qui peuvent permettre de louer un appartement, même quand on n’a pas de garant.
Certains bailleurs acceptent des locataires sans garant
Ils sont rares, mais ils existent. Eux, ce sont les propriétaires de logement qui acceptent des locataires sans garant. La prudence est toutefois de mise, car cette rare flexibilité peut parfois cacher des motifs pernicieux (clause illégale dans le bail, insalubrité…). Pour couvrir ses arrières, un propriétaire qui n’exige pas de garant peut en revanche insister sur le paiement, à l’avance, de plusieurs mois de loyers en une traite (6 à 12 mois). Dans le même ordre d’idées, il peut aussi fixer un loyer supérieur à la moyenne du marché. D’autre part, les propriétaires qui n’exigent pas de garant sans très rares, il est donc contreproductif de limiter votre recherche à ce type de logement. De plus, le fait qu’un propriétaire exige ou non un garant n’est pas visible sur les annonces.
Quid de la colocation avec bail simple ?
Et si vous optiez pour la colocation pour résoudre le problème d’absence de garant ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, partager un logement à deux n’est pas l’apanage exclusif des étudiants, loin de là. En fait, depuis quelques années, les salariés sont davantage en colocation que les étudiants. De toute évidence, les avantages de la formule sont multiples, au premier rang desquels le fait qu’il ne soit généralement pas nécessaire d’avoir un garant par colocataire. Dans la plupart des cas, un seul garant suffit à rassurer le propriétaire. Il se peut toutefois que ce dernier exige un garant par colocataire.
Seul bémol : la colocation n’est pas la tasse de thé de tout le monde. Malgré tous ses avantages, la formule reste relativement contraignante, en cela qu’elle impacte l’intimité dont on peut avoir besoin. Sur un autre registre, sachez que la colocation avec bail simple, c’est-à-dire sans clause de solidarité, signifie que le garant n’est solidaire qu’avec le colocataire pour lequel il s’est porté caution, et pas les autres. Cela veut dire qu’en cas d’impayé, le propriétaire du logement ne pourra pas exiger que le garant paye la totalité du loyer.
