Récemment, nous avons appris par le parquet de Marseille que cinq nouvelles personnes ont été mises en examen par rapport à l’enquête dont le bailleur social SEMIVIM fait objet. Parmi les personnes interpellées nous retrouvons notamment la directrice générale de la compagnie, ainsi qu’un élu municipal.
Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre !
En octobre 2021, une enquête avait déjà été ouverte avec comme motif : «corruption active et passive, trafic d’influence actif et passif, favoritisme et recel de ce délit ainsi que prise illégale d’intérêts et recel de ce délit». Le principal accusé n’est autre que la SEMIVIM, qui a profité de marchés publics en échange de montants versés à des responsables locaux. Le 9 décembre 2021, cinq personnes ont été traduites en justice. Parmi eux figurent la directrice du patrimoine de la SEMIVIM et son compagnon, qui lui aussi travaille pour la même société.
Pour rappel, la SEMIVIM est le bailleur social de la ville de Martigues. Le maire communiste de cette commune Gaby Charroux s’est présenté comme partie civile dans cette affaire. Dans un communiqué publié par le parquet de Marseille, nous apprenons que : « L’information judiciaire a été étendue depuis à la qualification de blanchiment en bande organisée ».
«Chef de favoritisme»
Dans son communiqué, le parquet de Marseille précise : «À l’issue de ces mesures, le juge d’instruction a décidé du déferrement devant lui de 6 personnes, parmi lesquelles la directrice générale de la SEMIVIM ainsi qu’un élu municipal de la ville de Martigues et adjoint de quartier». Le parquet précise également qu’une autre élue municipale et adjointe au maire a été placée en garde à vue.
Cette affaire intervient à un moment où beaucoup de candidats à la présidence avaient l’intention de réformer le domaine des logements sociaux. Fort heureusement il existe des organismes sérieux comme l’Opac ou AB habitat qui ne souffrent pas des genres de scandales dont la Semivim fait l’objet.