Les troubles anxieux sont l’une des maladies les plus courantes en France, touchant jusqu’à 15 à 20 % de la population selon de récentes recherches. La bonne nouvelle, c’est que quelques simples changements de mode de vie, peuvent faire la différence entre une bonne nuit de repos et une nuit blanche à rejouer votre conversation avec le caissier de la banque. Bien que nous soyons tous parfois anxieux pour diverses raisons, les recherches suggèrent que certaines stratégies réfléchies pourraient être utiles. Nous vous en dévoilons quelques-unes, basées sur plusieurs études réalisées par des Université américaines consacrées à ce sujet.
Marcher plus
Si vous passez toutes vos journées seul, scotché à votre Smartphone, avec suffisamment de temps pour ruminer sur votre vie et sur tout ce que vous percevez comme faux, cela vous rendra inévitablement anxieux. En effet, notre corps est fait pour bouger, et nous sommes faits pour nous connecter avec les autres. C’est pourquoi l’isolement cellulaire est l’une des formes de punition les plus sévères (ne pas bouger, ne pas se socialiser, ne pas passer de temps dans la nature). La façon la plus simple de remédier à cet enfermement, qui favorise l’anxiété, est de commencer à faire des promenades quotidiennes une priorité. Faites une promenade de 15, 30 ou 60 minutes. Faites-le tous les jours pendant une semaine et vous verrez à quel point vous vous sentirez mieux. Tout ce qui vous relie à votre corps (marcher, danser, soulever des poids, faire de l’exercice, prendre de longs bains chauds, etc.), faites en une priorité, car votre santé mentale en dépend.
Passez plus de temps avec vos amis
Comme nous l’avons déjà mentionné, avoir trop de temps pour ruminer en isolement n’est bon pour personne. Effectivement, nous sommes une espèce sociale et nous sommes littéralement câblés pour nous connecter avec d’autres personnes. Pour cette raison, il est conseillé de passer plus de temps avec ses amis proches ou les membres de sa famille. Si vous n’avez pas une vie sociale florissante, vous pouvez combiner les conseils n° 1 et 2 en vous lançant dans des activités de groupe comme des cours de danse, des cours de musculation ou des groupes de marche. Si vous faites ces deux choses (marcher pendant une heure et passer du temps de qualité avec d’autres personnes) tous les jours pendant une semaine, vous ressentirez déjà une différence notable dans votre anxiété.
Mangez propre et évitez tous les stimulants
Aussi résistants que vous soyez, si vous mettez de la camelote dans votre corps, vous finirez par vous sentir anxieux. Ce n’est pas pour rien que les nutritionnistes insistent sur l’importance d’avoir un régime alimentaire équilibré composé d’aliments complets et riches en nutriments, en privilégiant les légumes frais, les noix, les graines, les protéines maigres et les glucides complexes. Ces derniers déconseillent également la consommation de stimulants qui provoquent des pics d’insuline.
Passer plus de temps dans la nature
La nature aspire la toxicité de la vie quotidienne. Il faut donc passer le plus de temps possible près de sources d’eau douce ou dans une forêt. Vous n’avez pas accès à beaucoup d’espaces non polluée là où vous vivez ? Il est peut-être temps de faire du camping ou de passer des vacances dans une belle région moins habitée.
Se complémenter efficacement
Il est avéré que certains compléments alimentaires peuvent aider dans la gestion du stress et de l’anxiété, celle-ci étant provoqué par une surexcitation neuronale. Aujourd’hui la meilleure manière d’inhiber l’anxiété et le stress est d’amplifier l’action d’un neurotransmetteur connu pour inhiber l’activité neuronale : le GABA. Ce GABA est produit par le corps de manière naturelle mais il peut être judicieux de se complémenter. Certains laboratoires (ixeal par exemple) proposent du GABAmag, un supplément nutritionnel composé de GABA et de magnésium, le corps consommant de manière accrue du magnésium lors d’épisodes de stress. Notre avis sur nutrixeal et son GABAmag est que ce dernier ne produit aucune accoutumance et est un produit identique au GABA sécrété par le corps humain (à l’inverse par exemple des benzodiazépines qui, eux, se fixent sur le récepteur GABA pour potentialiser l’action du GABA et entraînent une forte accoutumance ainsi que des effets secondaires sédatifs alors qu’un GABA naturel n’entraîne qu’un effet relaxant et apaisant).