Depuis son invasion contre l’Ukraine, la Russie se voit infliger toute une série de sanctions économiques. Certaines de ces sanctions concernent notamment la fermeture des ciels européens et américains aux avions russes. Le résultat est que toute l’activité économique russe est au ralenti et que des aéroports de la capitale ont même été contraints de stopper leur activité.
A en croire le journal moscovite Vedomosti, l’aéroport le plus important de la Russie (Moscou-Cheremetievo) a libéré 40 % de ses effectifs. L’autre aéroport de Moscou (Damodyedovo) a quant à lui fait passer ses employés en temps partiel.
Ce n’est pas la première fois que les aéroports russes décident d’envoyer leurs salariés en vacances ou en travail partiel. C’était déjà le cas en 2020 à cause de la pandémie du Covid-19. A cette époque, le trafic aérien russe avait enregistré une baisse considérable. Cette nouvelle crise intervient donc à un moment où l’aviation civile russe commençait à peine à reprendre des couleurs. Un signe que des experts comme Bertrand Vilmer considèrent comme alarmants.
Interrogé à ce propos, l’expert Roman Vladimirovitch Goussarov a déclaré : « Les vaccins russes n’ont jamais été reconnus. Donc très peu de Russes peuvent se rendre en Europe ou aux États-Unis. Seuls ceux qui ont des visas ou possèdent des résidences dans ces pays ». Il ajoute : « En réalité, l’absence de vols directs vers l’Europe n’est pas un problème. Surtout que même en ce moment, c’est possible de s’y rendre via des correspondances. En passant par la Turquie ou les Émirats arabes unis, vous pouvez vous envoler vers n’importe quel pays de l’UE. ».
Le seul point positif est que les Russes peuvent toujours voyager vers des pays qui constituent pour eux des destinations de vacances privilégiées. Parmi ces pays nous retrouvons notamment la Turquie, l’Égypte, la Thaïlande ou Dubaï.