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Main tenant le signe "open" d'un magasin

Créer un business de jeux de société est-il vraiment rentable en 2025 ?

Faible investissement de départ, fort potentiel de revenus, marges intéressantes… à première vue, le marché du jeu de société indépendant a tout pour séduire les entrepreneurs en quête de rentabilité et de créativité. Mais qu’en est-il vraiment ? La réponse avec Stellium !

Un marché accessible, des revenus conséquents

D’emblée, il faut savoir que lancer un business de jeux de société en 2025 n’a jamais été aussi accessible, et pour cause. Avec un budget initial aussi bas que 300 dollars, il est possible de créer son premier prototype, tester un concept, voire démarrer la commercialisation en ligne. Mais l’accessibilité n’est rien sans potentiel. Et sur ce point, les chiffres parlent d’eux-mêmes : les entreprises du secteur affichent un revenu annuel moyen de 572 000 dollars, avec une marge brute qui peut atteindre 40 %, voire plus dans les cas les mieux gérés.

Concrètement, cela signifie qu’un créateur de jeux bien organisé peut espérer rentabiliser son investissement initial en moins de huit mois, une performance rare dans le monde des petites entreprises. Le succès repose toutefois sur un équilibre subtil entre créativité, distribution intelligente, communication efficace et gestion rigoureuse des coûts.

Des exemples concrets de rentabilité

Loin des fantasmes de réussite instantanée, plusieurs entrepreneurs prouvent que le business du jeu de société peut être une véritable machine à cash, à condition d’en maîtriser les rouages. Beth K., créatrice de Bingo Card Creator, tire 18 000 dollars annuels d’un concept simple mais bien ciblé. Ce petit business en ligne, racheté via une plateforme de cession, lui offre un revenu complémentaire et une liberté rare, tout en étant gérable depuis chez elle.

A l’autre extrémité du spectre, Greg Hughes, fondateur de Continuum Games, développe un empire autour d’un jeu de cartes baptisé Discombobulation. Résultat : 3 millions de dollars de chiffre d’affaires par an, avec des pics à 600 000 dollars mensuels pendant les périodes fortes. Ce succès repose sur une distribution spécialisée et une gamme de produits étoffée. Enfin, Mikhail Tsyrulnikov, ex-chef de projet e-commerce, a su conjuguer logistique numérique et passion du jeu avec Gameray, une plateforme de distribution digitale qui génère plus d’un million d’euros par an, avec une marge brute de 23 %.

Revenus, marges, salaires : à quoi faut-il s’attendre ?

Sur une base hebdomadaire, un business de jeux de société bien établi peut engranger autour de 11 900 dollars, soit près de 47 700 dollars par mois. Et si l’on prend en compte une marge moyenne de 40 %, le revenu net devient rapidement significatif. Quant à la rémunération des fondateurs, elle varie selon l’échelle du projet. Dans un business bien positionné, le salaire hebdomadaire du dirigeant peut atteindre 4 770 dollars. Mais cette moyenne cache de fortes disparités : selon les périodes, la concurrence, la saisonnalité ou la qualité du catalogue, les revenus peuvent fluctuer dans des proportions importantes.

Alors, ce business vaut-il vraiment le coup ?

Clairement, oui. Le jeu de société indépendant n’est plus un hobby réservé aux passionnés de niche. C’est un marché structuré, avec une demande croissante, une clientèle fidèle et une communauté active. Le tout porté par un retour en force du jeu physique dans un monde saturé de numérique. Mais attention, la passion ne suffit pas ! Pour transformer un jeu en succès commercial, il faut savoir marketer, tester, itérer. Il faut comprendre les chaînes de production, les plateformes de financement participatif, les canaux de vente en ligne et hors ligne. Et surtout, il faut accepter de naviguer entre les coups de cœur créatifs et les impératifs économiques.

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