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Les étapes pour ouvrir le capital d’une entreprise

Les associés fondateurs d’une entreprise peuvent parfois être amenés à prendre la décision d’ouvrir leur capital social. De nouveaux titres sont alors souscrits par des investisseurs, comme l’explique l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière de Fimalac. Nous vous proposons de découvrir les étapes à mettre en place pour procéder à l’ouverture d’un capital.

Les raisons pour lesquelles ouvrir le capital d’une société

Les associés peuvent décider d’ouvrir le capital social d’une entreprise. Il est pour cela nécessaire de se réunir en assemblée générale extraordinaire car il faut obligatoirement avoir l’accord des associés dans les conditions de quorum et de majorité prévues par les statuts ou la loi.

Grâce à cette opération, une entreprise peut obtenir de nouveaux financements en fonds propres. Il faut en outre savoir que, contrairement à un emprunt bancaire, la somme apportée en capital social par les investisseurs n’a pas à être remboursée.

L’ouverture du capital social peut être envisagée dans plusieurs cas de figure. Elle peut en effet être décidée pour redresser une entreprise en difficulté ou encore pour permettre à une jeune organisation de poursuivre son développement. De plus, cette opération peut permettre à l’entreprise d’accueillir de prestigieux associés, ce qui contribue à renforcer sa crédibilité ainsi que la confiance des partenaires.

Les étapes d’une ouverture de capital social

Il est nécessaire de suivre différentes étapes pour pouvoir ouvrir le capital d’une entreprise, à savoir :

  • calculer le montant de la levée de fonds nécessaire ;
  • valoriser l’entreprise et déterminer le prix d’émission des nouveaux titres, opération pour laquelle il est recommandé de faire appel à un expert-comptable. Les approches conseillées sont celles de la rentabilité, du résultat d’exploitation ou de l’EBITDA (Earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization – le résultat opérationnel avant provisions et amortissements) ;
  • concevoir un plan de développement et un solide business plan afin de rassurer et séduire les investisseurs ;
  • approcher et convaincre les investisseurs en leur démontrant que le projet représente un bon placement. Il faut pour cela cibler les recherches en fonction du projet, de la somme à lever et du ticket d’entrée ;
  • fixer les modalités juridiques de l’opération, avec le nombre de titres à créer, le poids des investisseurs dans les décisions en assemblée, etc. ;
  • réaliser l’augmentation du capital social, qui représente l’étape finale, grâce à un procès-verbal d’assemblée intégrant les nouveaux actionnaires.

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