Lorsque les occupants d’une maison ou d’un lieu de travail ne se sentent pas confortables, non seulement cela a un effet négatif sur leur santé, mais peut impacter leur productivité, leur concentration au travail et leur capacité à gérer le stress. Selon SOFATH, l’expert en isolation thermique, la norme européenne en vigueur définit le confort thermique comme un état d’esprit qui exprime la satisfaction thermique de l’environnement, c’est-à-dire la situation où des personnes ne se sentent ni trop chaudes ni trop froides.
L’environnement thermique n’est pas simple à mesurer et ne peut pas être exprimé uniquement en degrés. Il ne peut pas non plus être défini de manière exacte par des mesures de températures. C’est une expérience purement personnelle qui dépend d’un grand nombre de paramètres et peut être différente d’une personne à l’autre au sein d’un même environnement.
Par exemple, une personne qui monte les escaliers dans un espace froid tout en portant un manteau peut se sentir trop chaude, tandis que quelqu’un assis toujours dans une chemise dans le même environnement peut se sentir trop froid.
Selon SOFATH toujours, les règles de sécurité suggèrent qu’un espace peut atteindre un «confort raisonnable» lorsqu’au moins 80 % de ses occupants sont thermiquement satisfaits. Cela signifie que le confort thermique peut être évalué en interrogeant les occupants pour savoir s’ils ne sont pas satisfaits.
Les facteurs qui entrent en jeu dans le maintien du confort thermique
Le confort thermique résulte d’une combinaison de facteurs environnementaux et de facteurs personnels. Pour les facteurs environnementaux, il s’agit de la température de l’air et de sa vitesse. Plus l’air se déplace rapidement, plus l’échange de chaleur entre la personne et l’environnement est important comme par exemple, les courants d’air qui nous font généralement sentir plus froid.
La température présente dans l’environnement d’une personne (y compris le bâtiment, l’équipement de génération de chaleur et l’exposition au soleil) est généralement indiquée en température rayonnante moyenne (TRM, une moyenne pondérée de la température des surfaces entourant une personne, qui peut être mesurée par un thermomètre à globe) et de tout rayonnement issu de l’éclairage artificiel ou unidirectionnel puissant tel que le rayonnement du soleil.
Un autre facteur qui impacte le confort thermique est l’humidité. C’est la différence de rapport entre la quantité réelle de vapeur d’eau présente dans l’air et la quantité maximale de vapeur d’eau que l’air peut contenir à la même température, exprimée en pourcentage. Donc, plus l’humidité relative est élevée, plus il est difficile de perdre de la chaleur par l’évaporation de la sueur corporelle.
Pour terminer, nous allons parler des vêtements. Ces derniers isolent une personne de l’échange de chaleur avec l’air et les surfaces environnantes et affectent la perte de chaleur par l’évaporation de la sueur. Les vêtements peuvent être directement contrôlés par une personne (c’est-à-dire qu’ils peuvent enlever ou mettre une veste) tandis que les facteurs environnementaux peuvent sont généralement hors de contrôle.
Pour SOFATH, l’expert en isolation thermique, le niveau de température peut aussi varier en fonction de la chaleur qu’une personne produit grâce à l’activité physique. Une personne stationnaire aura tendance à se sentir plus fraîche qu’une personne en mouvement.