Depuis 2018, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) encadre l’utilisation des données personnelles au sein des entreprises. Chaque année, de nouvelles règles viennent s’ajouter à l’arsenal législatif européen, et les sanctions pleuvent sur ceux qui prennent la conformité à la légère. C’est le cas de le dire, la CNIL ne rigole pas : les amendes peuvent grimper jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires mondial. Comment donc assurer une veille juridique efficace tout en évitant les sanctions ? La réponse avec Net Wash !
Pourquoi une veille juridique est indispensable ?
Le RGPD évolue sans cesse, porté par des décisions de justice et des mises à jour réglementaires. L’Europe serre la vis pour garantir la protection des données des citoyens et encadrer les pratiques des entreprises, notamment face à l’essor de l’intelligence artificielle et aux nouvelles menaces de cybersécurité. L’enjeu ? Ceux qui ne suivent pas les changements risquent des sanctions qui peuvent faire très mal au portefeuille, et à la réputation !
Mais ce n’est pas qu’une question d’amendes… Etre en règle, c’est aussi un atout concurrentiel : une entreprise qui garantit une gestion des données irréprochable rassure ses clients et partenaires. A l’inverse, un scandale lié à une faille de sécurité peut vite tourner au cauchemar.
Une équipe dédiée pour ne rien laisser passer
Assurer une veille efficace, c’est un travail collectif. Chaque service de l’entreprise manipule des données sensibles, et tout le monde est concerné. Le service juridique doit scruter chaque nouvelle loi ou jurisprudence et évaluer son impact sur l’entreprise. Les informaticiens sont aux commandes pour traduire ces obligations en mesures techniques : mise à jour des systèmes, sécurité des serveurs, cryptage des données… Quant aux comptables, ils gèrent des informations financières ultra confidentielles et doivent s’assurer que les exigences de transparence imposées par le RGPD sont bien respectées.
Mais pour éviter tout risque de désynchronisation, il est essentiel de désigner un pilote, à savoir le Délégué à la Protection des Données (DPO). C’est lui qui centralise les informations, s’assure de leur diffusion et sert d’intermédiaire avec les autorités de contrôle.
Petite entreprise ou grand groupe : faut-il externaliser la veille ?
Les grandes entreprises ont les moyens de gérer leur veille en interne, mais pour les PME, mobiliser une équipe dédiée est souvent un luxe qu’elles ne peuvent pas s’offrir. Heureusement, des cabinets spécialisés proposent des services de veille externalisée, assurant un suivi en temps réel des évolutions réglementaires.
Quels outils pour une veille efficace ?
Rester informé demande un minimum d’organisation, et à ce niveau, plusieurs ressources permettent de se tenir à jour. C’est notamment le cas des sites officiels de la Commission Européenne et de la CNIL, de véritables mines d’informations avec des alertes et des bases de données navigables. EUR-Lex recense toutes les lois passées et en cours d’examen au niveau européen. Pour suivre les décisions de justice, le site Curia est une référence, tout comme certaines newsletters spécialisées qui résument les grandes évolutions du moment. Des logiciels automatisés permettent également d’être alerté dès qu’une nouvelle loi ou jurisprudence tombe.