Le cancer du testicule est une pathologie principalement constatée chez les jeunes hommes. Certes, cette maladie peut facilement être guérie, toutefois si elle n’est pas détectée assez tôt, elle peut avoir des conséquences désastreuses et même conduire au décès de la personne qui en souffre.
Malheureusement, ce fut le cas d’un jeune élève ingénieur de 19 ans nommé Anthony. Manquant sciemment d’informations sur le cancer du testicule, ce brillant étudiant a fini par succomber à cette maladie.
Pour sensibiliser d’autres personnes aux dangers qu’elle implique, son papa a décidé de faire un tour de France à vélo.
Un cri du cœur !
A ce jour, le papa d’Anthony a du mal à croire que son enfant s’est éteint à un si jeune âge à cause d’un cancer du testicule. Pour lui, honorer la mémoire d’Anthony est devenu un devoir. C’est la raison pour laquelle il a décidé d’entreprendre un tour de France, durant lequel il souhaite sensibiliser la gente masculine aux dangers d’une maladie souvent sous-estimée : le cancer du testicule.
A ce propos, il faut savoir que le père d’Anthony, originaire des Pyrénées Orientales est consterné face au manque d’informations sur la maladie qui a causé le décès de son enfant à un si jeune âge. Dans une récente déclaration, il a indiqué notamment qu’il était rongé par une colère profonde et par un sentiment d’injustice car son fils s’est éteint à cause d’une pathologie qui est trop souvent camouflée entre des chiffres rassurants (taux d’incidence faible, inférieur à 2%) et des tabous de notre société actuelle qui préfère cacher la maladie plutôt que d’en parler ouvertement.
Le papa d’Anthony s’interroge aussi sur les raisons derrière le manque d’informations sur le cancer du testicule, surtout quand on sait qu’on vit à une époque de l’ultra-information.
Un soutien associatif important
Pour soutenir la cause du père d’Anthony, l’association Cancer Osons, basée à Angers a lancé une cagnotte Leetchi. Grâce à cette cagnotte, il va pouvoir financer son tour de France qui sert comme action de sensibilisation contre cette maladie dangereuse qu’est le cancer du testicule.
Selon une étude publiée par l’Institut National du Cancer, et relayée par le médecin urologue Jean-Pierre Giolitto, le cancer du testicule touche entre 1 et 2 % des hommes. En 2018, le nombre de nouveaux cas enregistrés en France était de 2 769. Parmi eux, 86 personnes sont décédées. L’autre fait marquant est que cette maladie touche principalement de jeunes hommes âgés d’entre 15 à 35 ans.
Aujourd’hui, les cancérologues pensent qu’il ne faut en aucun cas minimiser les dangers du cancer du testicule. Ils se réfèrent notamment aux résultats du bulletin publié par l’Institut de veille sanitaire et qui estime à 2,5 % l’augmentation annuelle du nombre de cas en France entre 1980 et 2005. A ce propos, il faut savoir que le cancer du testicule se distingue par sa forte propagation. Une fois atteint, un homme peut voir ses cellules cancéreuses migrer vers d’autres parties de son corps, ce qui était le cas notamment d’Anthony. A ce jour, la sensibilisation et la prévention restent nos meilleures armes contre ce cancer.
