La pompe à chaleur (PAC) tire parti des calories disponibles dans l’environnement naturel, telles que l’air, le sol ou l’eau, afin de les transférer à l’intérieur de la maison pour chauffer efficacement sans épuiser les ressources. Bien que son fonctionnement nécessite une connexion électrique, la PAC exploite les énergies renouvelables de manière économique. Grâce à ses capteurs externes, elle capte et convertit ces ressources naturelles en chaleur qu’elle redistribue à travers divers systèmes tels que des radiateurs, des planchers chauffants ou des ventilo-convecteurs.
Lorsqu’il s’agit d’extraire des calories des nappes phréatiques, on parle de PAC hydrothermique. Cependant, dans la plupart des cas, les particuliers optent pour une PAC aérothermique (utilisant l’air) ou une PAC géothermique (exploitant la chaleur du sol). La méthode de diffusion de la chaleur peut également varier en fonction de la configuration. Dans certains cas, la pompe à chaleur élève la température de l’eau qui est ensuite distribuée vers des radiateurs ou un plancher chauffant, tandis que dans d’autres cas, les calories sont converties en air chaud et diffusées à l’aide de ventilo-convecteurs. Voilà pour les notions de base. Cependant, pour choisir judicieusement une pompe à chaleur, il est également important de prendre en compte son rendement…
Le coefficient de performance (COP) : la principale considération lors du choix
Avant tout, clarifions que le sigle COP désigne le Coefficient de performance. Il mesure l’efficacité d’une pompe à chaleur en termes de production d’énergie par rapport à l’énergie consommée. Pour vous donner une idée plus concrète, un système de chauffage atteint un COP de 4 lorsqu’il génère 4 kilowattheures pour chaque kilowattheure consommé. Logiquement, plus le COP d’une PAC est élevé, plus elle est performante et plus vous économiserez d’énergie.
Le choix d’installer une pompe à chaleur géothermique ou aérothermique dépendra donc de ce COP et de sa rentabilité potentielle, un installateur comme la société ECH Area à Poitiers pourra vous conseiller dans le choix de votre PAC. Cependant, il convient de noter que plus le COP est élevé, plus le coût de la PAC sera élevé, indépendamment de la marque (De Dietrich, Ariston, Saunier Duval, Chaffoteaux, etc.). Il est important de souligner que, face à la hausse des prix de l’énergie, les systèmes utilisant des sources d’énergie renouvelables, tels que les pompes à chaleur, sont vivement recommandés. Les prévisions de tensions possibles dans l’approvisionnement électrique pour les années 2022-2023, établies en 2019, semblent se concrétiser, et une pompe à chaleur offre une solution efficace pour réduire considérablement la consommation électrique.
Naviguer à travers les multiples affichages des différents coefficients de performance (COP)
L’indice clé à examiner en premier est le COP global. En moyenne, une pompe à chaleur air-eau affiche un COP de 3, tandis qu’une PAC géothermique offre une moyenne de 4, étant globalement plus performante. Le fabricant établit le COP en tenant compte de la consommation de la pompe à chaleur et de ses composants auxiliaires. Il est généralement donné pour une température de 7 degrés Celsius (pour les PAC air-eau) ou de 10 degrés Celsius (pour les PAC géothermiques). Par exemple, le COP peut être indiqué pour les températures +7 degrés Celsius/+35 degrés Celsius. Il est important de noter que si 7 degrés Celsius représente la température extérieure, 35 degrés Celsius correspond à la température de sortie de l’eau. Prenons l’exemple d’un COP moyen de 3 à +7 degrés Celsius/+35 degrés Celsius.
Un COP de 3 signifie que les calories captées dans l’air à 7 degrés Celsius sont chauffées à 35 degrés Celsius avant d’être restituées à l’intérieur. Si la température extérieure est inférieure à 7 degrés Celsius, le COP réel sera plus bas. De plus, l’isolation de votre logement peut également influencer le rendement du système de chauffage. Naturellement, si votre habitation est bien isolée, la consommation d’énergie sera réduite, tandis que dans un logement mal isolé, également appelé « passoire thermique », il sera difficile d’obtenir un COP réel satisfaisant. Il est important de ne pas confondre le COP avec le Scop, qui est le Coefficient de performance saisonnier. Il évalue le rendement de la pompe à chaleur sur toute une saison de chauffe et est généralement inférieur au COP global.