Les tendances ne manquent jamais de se renouveler, et l’on assiste aujourd’hui à une pratique émergente qui se confirme de plus en plus : le slashing. Sophie de Menthon, chef d’entreprise, ne manque pas de relever comme beaucoup d’autres dirigeants les avantages de cette tendance. Selon de récentes études, les slashers représenteraient 16% des actifs en France. Le point dans cet article.
Qu’est-ce qu’un slasher ?
Les slashers sont des salariés ou des entrepreneurs qui exercent plusieurs activités. Le terme de « slasher » vient littéralement du slash, c’est-à-dire « barre oblique » (/). Cela représente la pluriactivité, comme par exemple serveur/DJ, mannequin/agent immobilier…
On dénombre pas moins de 4,5 millions de ces adeptes en France, et selon une étude réalisée par Opinionway pour Horoquartz, un Français sur trois serait prêt à cumuler deux emplois. Cette appétence touche tous les âges, même si les moins de 30 ans (soit la génération Y) sont les plus concernés. Mais il faut savoir que le slashing s’applique également aux entrepreneurs, ces derniers représentent 32% des slashers.
En effet, le régime auto-entrepreneur a grandement facilité la pratique d’une activité complémentaire, notamment en matière de législation, formalité et fiscalité. De plus, les différentes avancées technologiques et les plateformes d’économie collaborative ont également contribué à l’essor du slashing.
On note ainsi deux grandes familles de slashers/entrepreneurs : ceux qui ont créé plusieurs entreprises dans des domaines d’activité variés, puis ceux qui ont une activité entrepreneuriale secondaire (freelances, associés ou encore auto-entrepreneurs).
Les objectifs du slashing
Les slashers mettent principalement en avant l’intérêt d’obtenir un complément de revenus à la pratique du slashing. Mais c’est aussi un choix qui découle d’une envie profonde, afin notamment de pouvoir avoir une activité « fixe », comme source de sécurité, et de pratiquer une passion via l’entrepreneuriat. Le fait aussi d’être son propre patron est par ailleurs un autre facteur incitant à cette pratique.