Si vous suivez les tendances en matière de chauffage, impossible de passer à côté de la pompe à chaleur, et pour cause. Ce dispositif, vendu à plus d’un million d’exemplaires chaque année en France, séduit pour son efficacité énergétique et ses promesses d’économie. Mais avant de sortir votre chéquier, faisons le tour du propriétaire avec GLE Chauffage !
Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur ?
La pompe à chaleur, ou PAC pour les intimes, est un appareil thermodynamique au fonctionnement ingénieux. Inventée dans les années 1930 par un Américain, elle récupère des calories gratuites dans l’air, le sol ou l’eau pour chauffer ou refroidir un espace. Le principe est simple : « refroidir le froid pour réchauffer le chaud ». Derrière cette formule un peu absurde se cache un mécanisme bien rodé. La PAC capte l’énergie thermique d’une source naturelle grâce à un fluide frigorigène, la compresse pour élever sa température, puis diffuse la chaleur obtenue dans votre maison. Et cerise sur le gâteau : elle consomme bien moins d’électricité qu’elle ne produit de chaleur, la rendant plus performante qu’un radiateur classique.
Aérothermie et géothermie, les deux stars du marché
Les pompes à chaleur ne jouent pas toutes dans la même cour. Deux grandes technologies se partagent le terrain : l’aérothermie et la géothermie.
- Aérothermie : elle capte l’énergie contenue dans l’air extérieur, même en hiver, pour chauffer votre logement. Ce système, réversible, assure aussi la climatisation en été.
- Géothermie : elle exploite la chaleur stable du sol ou des nappes phréatiques, offrant un rendement constant toute l’année. Si l’installation est plus coûteuse et complexe, le jeu en vaut souvent la chandelle grâce à un Coefficient de Performance (COP) généralement supérieur.
Trois types de pompes à chaleur à connaître
- Air-air : idéale pour une installation simple, elle diffuse la chaleur via des unités intérieures soufflantes. En été, elle inverse son cycle pour climatiser.
- Air-eau : elle chauffe un circuit d’eau utilisé pour vos radiateurs, un plancher chauffant ou même votre eau sanitaire. Parfaite pour compléter un système de chauffage existant.
- Eau-eau : elle puise directement dans les nappes phréatiques pour alimenter votre chauffage central. Très performante, mais demande des conditions spécifiques pour être mise en place.
Et le fameux COP dans tout ça ?
Le Coefficient de Performance (COP) est l’unité clé pour mesurer l’efficacité de votre pompe à chaleur. Un COP de 6, par exemple, signifie que votre PAC produit six fois plus de chaleur qu’elle ne consomme d’électricité. Vous l’aurez donc compris, plus le COP est élevé, plus votre facture d’énergie vous remerciera.
La géothermie, avec sa source de chaleur stable, garantit généralement un COP supérieur à celui de l’aérothermie. Même par grand froid, une PAC bien installée reste deux fois plus économique qu’une chaudière classique ou des radiateurs électriques, selon l’Ademe.
Les limites à garder en tête
Sans surprise, et malgré tous ses avantages, la PAC a aussi ses défauts. Par temps très humide ou extrêmement froid, son rendement peut diminuer. Et si l’installation d’une pompe à chaleur air-air est relativement simple, les modèles géothermiques nécessitent des travaux plus conséquents, et donc plus coûteux. Enfin, tout le monde ne peut pas en profiter : votre terrain ou votre habitation doivent répondre à certains critères pour accueillir une pompe à chaleur.