Le harcèlement scolaire prend une tournure particulièrement inquiétante depuis les dernières années. En effet, il s’exerce désormais majoritairement en ligne et touche de plus en plus d’enfants et d’adolescents. C’est encore plus le cas depuis le confinement inhérent au Covid-19, le temps passé sur les écrans ayant été plus important. Cette situation est désormais une priorité pour le gouvernement, comme pour la députée Laetitia Avia.
Le harcèlement scolaire déborde sur les réseaux sociaux
Messages d’insultes, diffusion de rumeurs, moqueries, publication de photos ou de vidéos gênantes, création de faux profil, incitations au suicide… Le harcèlement prend une tournure de plus en plus violente avec l’avènement des outils digitaux, notamment au niveau des réseaux sociaux qui se caractérisent par une viralité dévastatrice dans ce cas précis.
Le harcèlement scolaire prend un nouveau visage mais aussi une autre dimension : il ne se limite plus aux seules enceintes scolaires, mais touche les réseaux sociaux avec un public plus vaste. Le cyber-harcèlement a enregistré cette année une hausse inquiétante de 26% en seulement un an, un phénomène expliqué entre autres par l’utilisation massive du numérique pendant le confinement.
Selon un rapport parlementaire publié en octobre dernier, environ 700 000 enfants sont chaque année victimes de harcèlement scolaire.
Les actions mises en œuvre pour contrecarrer ce fléau
C’est dans ce cadre que s’est tenue la première Journée Internationale de lutte contre le harcèlement à l’école le 5 novembre dernier. Ce rendez-vous a pour objectif de sensibiliser les jeunes, mais aussi leurs parents, au cyber-harcèlement, un fléau qu’il est désormais urgent de maîtriser.
Le gouvernement, conscient des dangers liés à cette pratique, étudie le dossier avec la plus grande attention. Des préconisations sont ainsi proposées afin de comprendre le cyber-harcèlement pour mieux le combattre. Les réseaux sociaux les plus influents, comme Facebook ou Instagram, lancent également des initiatives, à l’instar du « Club des parents connectés » afin de sensibiliser et d’aider les parents sur le sujet.