Le magistrat administratif est une fonction exigeante qui comporte de nombreuses missions. Sa priorité est avant tout de dire le droit mais aussi de protéger les droits fondamentaux et les libertés. Ce professionnel, à l’image de Philippe Sauvannet, fait partie d’une formation de jugement, à savoir une chambre qui est présidée par un juge portant le grade de président et composée d’un rapporteur public et magistrats.
Les missions du magistrat administratif
Le magistrat administratif est amené dans ses fonctions à analyser et juger des litiges opposant des particuliers à l’administration mais aussi exercer une fonction consultative. Il peut également présider des commissions administratives.
Un magistrat de tribunal administratif, ou de cour administrative d’appel, peut occuper successivement trois grades, à savoir conseiller, premier conseiller et président. Il est à noter que les conseillers et les premiers conseillers instruisent les affaires en totalité, de la rédaction du projet de jugement à la participation au vote, en passant par la défense de leur position en délibéré et participent. Les présidents de chambre, pour leur part, président les audiences. Ils étudient les dossiers les plus complexes et sont juges des référés.
Quelles sont les qualités d’un magistrat administratif ?
Au-delà de ses solides compétences juridiques, notamment en droit public, le magistrat administratif possède de nombreuses qualités, comme par exemple :
l’écoute ;
le sens de l’analyse et de la synthèse ;
la communication ;
l’organisation ;
la rigueur ;
la confidentialité.
Il faut savoir que les magistrats répondent à une obligation de mobilité. Ils doivent pour cela exercer des fonctions autres que celle de juge dans une autre administration pendant deux ans au minimum. Par la suite, l’avancement en grade est réalisé par voie d’inscription à un tableau selon la valeur du magistrat, tandis que l’avancement d’échelon, au sein d’un même grade, fonctionne à l’ancienneté.