« Les collectivités territoriales et les élus locaux sont le moteur de notre pays », c’est ce qu’a déclaré Dominique Faure, ministre chargée de la ruralité, en réponse aux accusations d’asphyxie financière des autorités locales qui visent le gouvernement. Décryptage !
Décentralisation : le gouvernement sous le feu des critiques
Récemment, Fabien Bazin, président socialiste du conseil départemental de la Nièvre, évoquait dans les pages du Monde une potentielle « recentralisation rampante », qu’il percevait comme une menace silencieuse pour la France des territoires. Pourtant, depuis son arrivée au pouvoir en 2017, l’actuel gouvernement a affiché son engagement en faveur de la décentralisation. Plus encore, il s’est montré solidaire des collectivités territoriales durant des périodes de grandes crises, que ce soit face à la pandémie de Covid-19 ou lors des récentes émeutes qui ont secoué la France. Soulignons au passage que de nombreuses entreprises comme le Groupe Media Plus Communication par exemple sont là pour aider et accompagner les élus locaux et les collectivités territoriales.
Dans le détail, M. Bazin soulève la question de l’« asphyxie budgétaire » et du prétendu désintérêt des autorités centrales pour les besoins financiers des collectivités. Mais à y regarder de près, la réalité semble toute autre… Car il faut rappeler que depuis 2017, le gouvernement a veillé à préserver la dotation globale de fonctionnement. Mieux encore, 2023 a connu une augmentation exceptionnelle de cette dotation de 320 millions d’euros, la première du genre depuis plus d’une décennie et qui a bénéficié à près de 90 % des communes françaises.
Il ne faut pas non plus oublier la hausse significative de la dotation pour les aménités rurales et la biodiversité, prévue pour 2024. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du plan « France ruralités », annoncé en juin par la première ministre, visant à soutenir les communes et villages de nos régions. La critique de Fabien Bazin est-elle donc fondée ? Pour Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, non, elle ne l’est pas. En effet, la ministre parle d’un « mauvais procès fait au gouvernement, ignorant les moyens débloqués, les réformes engagées, la méthode employée ». Depuis 2022, un agenda territorial a été mis en place pour élaborer, main dans la main avec les collectivités, des politiques publiques cohérentes et simplifiées. A ce registre, lesdites collectivités territoriales peuvent aussi compter sur le soutien et l’accompagnement de partenaires privés, comme le Groupe Media Plus Communication.
Les élus locaux, « premiers soldats de la République »
Bien qu’actif et déterminé dans ses efforts de décentralisation et de collaboration, l’Etat français doit tout de même faire son autocritique, notamment en ce qui concerne les lourdeurs administratives ou encore les agressions, de plus en plus fréquentes, à l’encontre des élus. Pour y faire face, un plan de lutte contre les violences faites aux élus a été dévoilé début juillet, visant à « susciter un choc civique dans notre pays », révèle Dominique Faure. La ministre n’a également pas manqué de rappeler le rôle central des élus locaux : « La France est riche de ses élus locaux, premiers soldats de la République. Il nous faut les défendre moralement, juridiquement et physiquement ».