L’énergie éolienne en mer devient un axe majeur de la stratégie énergétique française, contribuant à l’ambition nationale de transition vers des sources d’énergie renouvelables. Dans ce contexte, des acteurs clés comme Iberdrola jouent un rôle prépondérant en apportant leur expertise et leur capacité d’innovation à ce secteur en pleine expansion.
Iberdrola : un leader engagé dans la transition énergétique
Iberdrola s’est positionnée comme une référence incontournable dans le secteur énergétique. Le secret d’une telle distinction ? Des efforts significatifs et incessants dans la lutte contre le dérèglement climatique.
En réduisant ses émissions de CO2 de 70 % depuis 2000, l’entreprise est fermement engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2040. Elle souhaite ainsi aligner ses objectifs d’émissions avec ceux fixés depuis l’Accord de Paris.
Mais ce n’est pas tout ! Iberdrola figure parmi les plus grandes entreprises mondiales spécialisées dans la production, le transport, la distribution et la commercialisation d’électricité.
Avec une capacité installée de 63 gigawatts (GW) en 2023 et visant 80 GW d’ici 2030, la société investit massivement dans le développement des énergies renouvelables, les réseaux intelligents et les solutions de stockage d’énergie à grande échelle.
Entre 2023 et 2025, l’entreprise a prévu un plan d’investissement historique de 47 milliards d’euros destiné à augmenter sa capacité renouvelable installée à 52 GW, soit une croissance de 12 GW en trois ans.
Le parc éolien de Saint-Brieuc : un modèle de développement durable et d’innovation
A travers sa filiale Ailes Marines, Iberdrola a développé le premier parc éolien en mer de Bretagne, situé dans la baie de Saint-Brieuc. Ce projet, lancé suite au premier appel d’offre éolien en mer par l’État, comprend 62 éoliennes avec une capacité totale de 496 MW.
Inaugurée en 2024, cette plateforme fournira une énergie suffisante à couvrir les besoins de 835 000 habitants. Ne se contentant guère de cet exploit, Iberdrola a fait de ce parc éolien un hub central, pour le développement de technologies innovantes. Ces technologies permettront notamment de surpasser des défis complexes comme : la dureté du sol, l’hétérogénéité des fonds marins, et un marnage significatif.
Iberdrola a également pris des mesures rigoureuses pour intégrer le parc éolien à son environnement naturel et social. En collaboration avec des acteurs scientifiques comme le CNRS et le Muséum national d’Histoire naturelle, ainsi que des bureaux d’études indépendants et des associations, elle a mis en œuvre un ensemble de mesures pour l’évitement, la réduction, la compensation, et le suivi (ERCS).
Ces mesures ciblent la protection des oiseaux, des mammifères marins, des ressources halieutiques et la qualité du milieu marin.
Souveraineté énergétique et besoins de la filière offshore
Le développement de l’éolien en mer est stratégique pour la France, non seulement pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles mais aussi pour sécuriser son autonomie énergétique à long terme. Iberdrola, avec ses projets en cours et futurs, met en lumière la nécessité de disposer d’une planification claire et d’une identification des zones à fort potentiel éolien.
La société souligne que la localisation précise des sites est cruciale pour optimiser les investissements et assurer la viabilité économique des projets. L’objectif est d’atteindre 18 GW de capacité installée en éolien en mer d’ici 2035, un engagement qui demande une collaboration étroite entre les industriels, les autorités, et les communautés locales.
Usages et environnement
Le déploiement de l’éolien en mer nécessite une intégration soigneuse avec les autres usages maritimes. Iberdrola insiste sur l’importance de définir des pratiques qui respectent la pêche, la plaisance, et le trafic maritime existants. La gestion environnementale et la minimisation des impacts sur la biodiversité marine sont au cœur des préoccupations.
Des études d’impact environnemental sont menées pour chaque projet afin de comprendre et d’anticiper les effets sur les écosystèmes locaux. Ces études favorisent également le développement de technologies plus respectueuses de l’environnement, telles que les fondations moins invasives pour le milieu marin.
Sécurité maritime
La sécurité des zones maritimes où sont installés les parcs éoliens est une priorité absolue. Iberdrola met en œuvre des mesures de sécurité rigoureuses pour éviter les collisions et garantir la sécurité de la navigation. Par ailleurs, la coordination avec les autorités maritimes est essentielle, car elle assure une coexistence harmonieuse entre les activités éoliennes et les autres usages de la mer.
Des systèmes de surveillance et des technologies avancées sont utilisés pour surveiller les zones actives, réduisant ainsi les risques pour tous les usagers de la mer.
Effets cumulés
La compréhension des effets cumulés des parcs éoliens en mer sur l’environnement est primordiale. Iberdrola participe à des recherches collaboratives pour évaluer ces impacts, en particulier sur la biodiversité marine.
L’entreprise travaille avec des organismes de recherche pour développer des approches qui permettent une cohabitation durable des parcs éoliens avec l’écosystème marin. Cela comprend l’étude des effets sur les espèces marines et les habitats, ainsi que l’adaptation des techniques de construction et d’exploitation pour minimiser les perturbations.
A notre avis, ces initiatives d’Iberdrola et d’autres acteurs du secteur visent à assurer que le développement de l’éolien en mer contribue de manière positive à la transition énergétique de la France tout en respectant les équilibres naturels et humains. Leur expertise et leur engagement en faveur de pratiques durables sont essentiels pour répondre aux défis de demain.
En définitive, l’intégration de l’éolien en mer dans le tissu économique et écologique français nécessite une planification minutieuse et collaborative. « La Mer en débat » est une initiative permettant de mettre en lumière les défis et les solutions pour une coexistence harmonieuse entre les différentes activités maritimes et la préservation des écosystèmes.
Sources : https://www.debatpublic.fr, Cahier d’acteur, La Mer en débat, 26/04/2024