Les marketeurs ne peuvent plus compter exclusivement sur les données clients. En cause ? La dépréciation des données, qui a fait naître le besoin d’un nouveau cadre analytique plus performant. A l’heure où le mantra des marketeurs est de cibler les bonnes personnes au bon moment, en leur délivrant le bon message, ces derniers font désormais face à une pénurie de données sur les internautes, ce qui complique évidemment la tâche. L’encadrement réglementaire est en effet plus strict eu égard à ce type d’informations, ce qui pose la question de l’avenir du Marketing Analytics. Le point sur le sujet avec Confluent Digital.
Protection de la vie privée et dépréciation des données
Sommes-nous à l’ère de la dépréciation des données ? Tout semble indiquer que si, au vu de la législation de plus en plus stricte en matière de protection de la vie privée des internautes, sans oublier la fin annoncée des cookies tiers. Les marketeurs ont en outre affaire à des utilisateurs de plus en plus avertis, plus sensibles à la protection de leurs informations. Tout cela mine les efforts des acteurs du marketing digital, qui doivent aujourd’hui résoudre l’épineuse question des restrictions d’accès aux données des internautes. Que faire dans ce cas ?
Il semblerait que la dépréciation des données est inéluctable, d’où l’urgence de continuer à investir dans l’exploitation des données disponibles actuellement, tout en cherchant activement des solutions futures. Autre impératif : les acteurs du marketing digital doivent développer leurs propres sources de données prioritaires et explorer de nouvelles pistes pour se connecter avec leurs clients. Notons que la stratégie idéale en la matière consiste à combiner ces éléments, en mesure l’impact et apporter les correctifs nécessaires en cours de route. Seul bémol : la mesure des performances passe indéniablement par un cadre analytique efficace.
Renforcer la base analytique
Valeur sûre, l’analytique est la voie à suivre pour l’avenir de l’activité des marketeurs. Il est donc urgent de renforcer la base analytique, de sorte à mettre en place une cartographie des données des internautes et de suivre ces derniers pour accéder à plus d’informations. Le problème est que le cadre réglementaire ne permet plus ce cyber-suivi, du moins si l’internaute ne donne pas son accord. Rappelons que le RGPD a été adopté en 2017 en Europe, et d’autres législations suivront au niveau mondial pour répondre aux demandes des utilisateurs de mieux contrôler leurs données personnelles.
Quelles solutions ?
La dépréciation des données n’a pas atterri à l’improviste… les marketeurs s’y attendaient depuis maintenant quelques années. Mais tous ne sont pas préparés à y faire face. Si l’AdTech s’est toujours construite sur les données personnelles pour engager les clients, il est aujourd’hui temps de changer de modèle, par exemple en investissant dans le développement des données de première partie, ou encore en mettant en place un programme analytique adaptatif qui permet de se connecter avec les clients tout en mesure les performances. Objectif : identifier la bonne cible et lui délivrer le bon message, au bon moment.