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Médecine douce/alternative : quelle prise en charge par votre complémentaire santé ?

Dans un contexte où les approches thérapeutiques alternatives séduisent un nombre croissant de Français désireux de trouver des solutions aux troubles du sommeil, aux problèmes de poids ou encore à la dépendance tabagique, la question du soutien financier de ces pratiques par les mutuelles se pose. Pour déterminer l’étendue de cette prise en charge, un examen attentif de votre contrat et du détail de vos garanties s’impose.

Il faut savoir que la médecine douce offre une palette de soins pouvant efficacement compléter les traitements médicaux conventionnels. Avant de s’engager dans cette voie, il est essentiel de s’assurer de la crédibilité du praticien et de rester vigilant face aux risques de dérives. Sous certaines conditions, votre mutuelle peut effectivement contribuer au financement de ces pratiques, selon les spécificités de votre contrat de couverture santé !

Qu’est-ce que la médecine douce ?

La médecine douce, également connue sous les appellations de médecine alternative, médecine complémentaire ou médecine naturelle, englobe une vaste gamme de pratiques, techniques et fondements théoriques. De la diététique à la naturopathie, en passant par l’ostéopathie, la chiropraxie, l’hypnose, la mésothérapie, la podologie, l’auriculothérapie, l’acupuncture, l’homéopathie, la biorésonance, la réflexologie, l’aromathérapie, l’hypnothérapie ou la sophrologie, sans oublier le qi gong et le tai-chi, la diversité des approches est véritablement impressionnante !

Ces pratiques, que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît comme étant plus de 400 pratiques de soins non conventionnelles (PSNC), se distinguent par le fait qu’elles ne sont généralement pas validées par la médecine conventionnelle ni incluses dans le cursus de formation initiale des professionnels de santé, comme le souligne le Ministère de la Santé et de la Prévention. Néanmoins, lorsqu’elles sont exercées par des praticiens qualifiés, ayant bénéficié d’une formation adéquate voire de véritables études dans le domaine, leur efficacité peut être significative. Qui plus est, ces approches sont souvent préconisées en complément des traitements médicaux traditionnels.

Cadre législatif et médecines douces : vers un renforcement des contrôles

L’intérêt croissant des Français pour les médecines douces, particulièrement amplifié depuis la pandémie de Covid-19, a vu l’émergence de nombreuses pratiques, parfois à la limite de la légalité. Face à ce constat, le gouvernement a initié une réflexion pour renforcer l’encadrement de ces médecines alternatives. Le Conseil national de l’Ordre des médecins exprime sa préoccupation, craignant que l’absence de réglementation adéquate ne conduise à des situations problématiques telles que l’exercice illégal de la médecine ou l’apparition de dérives thérapeutiques et sectaires, susceptibles de constituer « un important problème de santé publique ». La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) se montre également vigilante, soulignant l’importance de surveiller ces pratiques plébiscitées par « près de 40 % des Français ».

Prise en charge des médecines douces par les mutuelles : comment s’y retrouver ?

Pour naviguer dans l’univers parfois complexe de la prise en charge des médecines douces par les mutuelles, votre tableau de garanties se révèle être un allié de taille. En effet, selon le contrat souscrit et la formule adoptée, les modalités de remboursement peuvent varier de manière significative. Avant de s’engager dans un traitement alternatif, il est donc essentiel de disposer d’une vue claire des prestations couvertes, surtout quand on sait que les troubles à traiter nécessitent souvent plusieurs séances pour être efficacement résolus.

Par ailleurs, il est courant que certaines complémentaires santé limitent leur prise en charge à des disciplines spécifiques de la médecine douce, telles que l’ostéopathie, l’acupuncture, la chiropractie ou encore l’étiopathie. Selon la couverture choisie, un forfait spécifique peut être alloué, avec des remboursements oscillant généralement entre 30 et 45 euros par séance, et ce, dans la limite d’un nombre déterminé de séances annuelles.

D’après la mutuelle du ministère de la Justice avis, si vous envisagez de recourir à des soins alternatifs, il est vivement recommandé de prendre le temps nécessaire pour examiner en détail les options de remboursement offertes par votre mutuelle, afin d’opter pour un contrat parfaitement adapté à vos besoins de santé.

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