Les solutions de chauffage et de production d’eau chaude évoluent vers des technologies plus performantes et respectueuses de l’environnement. Parmi elles, l’association d’une pompe à chaleur (PAC) et d’un ballon thermodynamique attire de plus en plus d’attention. On fait le point avec GLE chauffage sur ces équipements et leurs spécificités.
Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur et un ballon thermodynamique ?
Une pompe à chaleur est un système de chauffage qui capte les calories présentes dans l’environnement (air, sol ou eau) pour les transformer en énergie thermique. Cette énergie est ensuite utilisée pour chauffer un logement ou, selon le modèle, produire de l’eau chaude sanitaire (ECS). Le fonctionnement repose sur un circuit fermé contenant un fluide frigorigène, capable d’extraire et de diffuser la chaleur.
De son côté, un ballon thermodynamique sert exclusivement à chauffer l’eau sanitaire. Contrairement à une pompe à chaleur, il utilise les calories présentes dans l’air ambiant d’une pièce non chauffée, comme un garage. Il peut également être relié à une arrivée d’air extérieure ou à un système de ventilation (VMC). Ce dernier cas offre l’avantage d’exploiter l’air chaud recyclé du logement, augmentant ainsi son rendement.
En résumé, la pompe à chaleur est idéale pour le chauffage global de l’habitat, tandis que le ballon thermodynamique se concentre sur la production d’eau chaude.
Un choix entre module intégré et appareils indépendants
Pour choisir entre module intégré et appareils indépendants, certains critères doivent être pris en considération :
Les modules intégrés
Les modèles combinant pompe à chaleur et ballon thermodynamique en un seul appareil se démarquent par leur simplicité. Ils permettent de réduire l’encombrement, car un seul équipement remplit les deux fonctions. Ce choix convient particulièrement aux logements ayant des besoins modérés en eau chaude sanitaire. L’installation, plus rapide et moins complexe, constitue également un avantage pour ce type de solution.
Cependant, la contenance du ballon d’eau reste limitée, généralement à 300 litres. Cela peut s’avérer insuffisant pour une famille nombreuse ou un usage nécessitant une importante quantité d’eau chaude. Par ailleurs, l’appareil est davantage sollicité puisqu’il assure deux fonctions, ce qui peut accélérer l’usure de certains composants.
Les systèmes indépendants
Opter pour des appareils séparés offre une flexibilité appréciable. Avec un ballon thermodynamique indépendant, la capacité de stockage peut être choisie en fonction des besoins spécifiques du foyer. Cela convient parfaitement aux familles nombreuses ou aux logements accueillant régulièrement des invités, comme des gîtes.
Cette configuration permet également de préserver la durée de vie de la pompe à chaleur. En effet, elle n’est pas utilisée pour chauffer l’eau sanitaire, ce qui réduit sa fréquence d’utilisation et les risques d’usure prématurée. Enfin, le placement des deux équipements peut être adapté à la configuration du logement, offrant ainsi plus de possibilités d’installation.
En revanche, cette solution implique des coûts d’achat et d’installation plus élevés. De plus, l’entretien de deux appareils distincts est généralement plus complexe.
Quels sont les coûts et les aides disponibles ?
Le prix des équipements varie selon leur puissance, leur modèle et la configuration du logement. Pour une pompe à chaleur air-eau intégrée avec un ballon thermodynamique, il faut prévoir un budget compris entre 10 000 et 18 000 euros, installation incluse.
Pour les systèmes indépendants, les coûts sont répartis entre les deux appareils. Une pompe à chaleur air-eau coûte entre 9 000 et 18 000 euros, tandis qu’un ballon thermodynamique est proposé entre 2 500 et 5 000 euros.
Des aides financières peuvent alléger ces investissements. MaPrimeRénov’, le dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE), et la prime « Coup de pouce chauffage » sont parmi les principales subventions disponibles. Ces aides sont souvent conditionnées à des critères de ressources et à l’intervention d’un professionnel certifié RGE.
Avant toute installation, il est conseillé de réaliser un bilan thermique et énergétique. Ce diagnostic, effectué par un professionnel, permet d’identifier les équipements les mieux adaptés aux besoins du logement tout en maximisant les aides disponibles.