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Femme faisant une téléconsultation

Santé : zoom sur les arrêts de travail en téléconsultation en 2024

Un grand changement s’annonce dans le monde de la téléconsultation médicale en 2024 ! En effet, cette année, fini les longs arrêts de travail délivrés à distance… Désormais, les médecins ne peuvent plus prescrire via écran des arrêts de plus de 3 jours. Alors, comment ça marche maintenant pour les arrêts en téléconsultation ? Et surtout, est-ce que votre assurance santé continue de vous indemniser quotidiennement si vous êtes en arrêt ? On décrypte les nouvelles règles pour vous !

Nouvelles règles pour les arrêts de travail à distance

Coup de tonnerre dans le domaine des arrêts maladie à distance avec la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 ! Depuis fin février, la donne a changé : un médecin en téléconsultation ne peut plus vous accorder un arrêt de plus de 3 jours, à de rares exceptions près… Lesquelles ? Si vous consultez votre médecin traitant habituel, ou votre sage-femme de référence si vous êtes enceinte. Attention aussi aux prolongations : elles suivent la même limite, à moins que vous ne puissiez vraiment pas bouger de chez vous. Et si un médecin vous accorde un arrêt longue durée en ligne hors cas exceptionnel, ne comptez pas sur l’indemnité de l’Assurance maladie…

Téléconsultation : pourquoi freiner les arrêts de travail à distance ?

Durant la crise sanitaire, les téléconsultations , reconnus par les organismes de mutuelle, ont été un remède miracle pour désengorger les services médicaux et limiter les déplacements. Mais, de l’avis de la mutuelle du ministère de la Justice, cette pratique n’est pas sans faille. Pourquoi y mettre un coup d’arrêt ? Deux gros hic se présentent : le risque de diagnostics approximatifs, faute d’examen physique, et la tentation d’abus avec des arrêts maladie prolongés.

De son côté, l’Assurance maladie a estimé qu’en serrant la vis sur ces arrêts à distance, on pourrait économiser pas moins de 200 millions d’euros cette année. L’objectif est donc double : garantir la qualité des soins et préserver les fonds de la Sécurité sociale.

Arrêt de travail : quelles compensations financières ?

Lorsque vous tombez malade, la Sécurité sociale peut alléger le fardeau financier grâce à une indemnité journalière. Mais attention, il y a un bémol : un délai de carence de 3 jours doit être pris en compte. Une fois ce cap passé, vous toucherez 50 % de votre salaire brut. Vous l’aurez donc compris, l’arrêt de travail rime avec une perte de salaire assez lourde !

Quel rôle de la mutuelle santé en complément des indemnités journalières ?

Envie de booster votre indemnité journalière en cas d’arrêt de travail ? Il va falloir regarder du côté des contrats de prévoyance santé, car votre mutuelle classique, elle, se concentre sur les frais médicaux. Si vous attrapez un rhume ou que vous devez voir un spécialiste, votre mutuelle vous couvre pour obtenir les meilleurs remboursements possibles sur ces dépenses de santé. Mais pour un complément de salaire, la prévoyance santé entre en jeu, en complétant ce que la Sécurité sociale laisse sur le côté.

Ce que les travailleurs non-salariés (TNS) doivent savoir sur l’indemnisation en cas d’arrêt

Vous êtes travailleur indépendant ? En cas de maladie, pas de panique : vous avez droit à des indemnités journalières, qui seront calculées en fonction de votre revenu annuel moyen. Pour 2024, gardez à l’esprit que le montant maximal que vous pouvez toucher est plafonné à 63,52 € par jour. Et pour ceux qui cherchent à sécuriser encore plus leurs finances, sachez que les contrats de prévoyance santé et les mutuelles adaptées aux TNS sont là pour vous. Pour autant, n’oubliez pas que seule la prévoyance santé pourra vraiment booster l’indemnisation de la Sécurité sociale en cas d’arrêt maladie.

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