Trouver de nouvelles sources d’eau est devenu un enjeu crucial tant la sécheresse a impacté les récoltes dans plusieurs régions de l’Hexagone. Cette problématique a remis la lumière sur un métier que l’on croyait déjà disparu : sourcier.
Quelle est cette profession ? En quoi consiste-t-elle ? Autant de questions auxquelles nous vous répondons.
Qu’est-ce qu’un sourcier ?
Le sourcier est la personne chargée de parcourir une zone géographique donnée dans le but d’y détecter la présence d’une éventuelle source d’eau.
Cette profession existe depuis plusieurs siècles et elle a su garder toute son authenticité. Elle n’a toujours pas subi les aléas de la numérisation et les personnes qui l’exercent continuent d’user d’outils traditionnels comme les baguettes ou les pendules.
Que fait réellement un sourcier ?
Les missions d’un sourcier sont diverses. En effet, ce dernier n’est pas seulement chargé de trouver des sources d’eau souterraines ou cachés, mais il doit aussi évaluer le débit de l’eau ainsi que la profondeur de la source. Ce dernier point est très important dans la mesure où le forage est hors de prix pour les agriculteurs au revenu modeste (250 euros pour chaque mètre 50).
Les sourciers peuvent-ils vraiment trouver de l’eau ?
La réponse est oui ! Ce métier ancestral continue à produire des résultats surprenants. Interrogé à ce sujet, le sourcier Hervé Laurent estime que son taux d’échec ne dépasse pas les 10% !
D’autres sourciers se font aider par des appareils électroniques comme le scintillomètre qui sert à détecter des ondes électromagnétiques qui signalent la présence de sources d’eau enfouies quelques mètres sous terre. D’autres disciplines prenant en compte ces champs électromagnétiques commencent à émerger, comme la geopractie et la geobiologie.
Assisterons-nous bientôt à une réintégration plus importante du métier de sourcier dans l’environnement économique de l’Hexagone ? Nous aurons probablement la réponse dans les mois à venir.