La guerre entre les services de streaming illégaux comme l’IPTV et les diffuseurs de football fait rage depuis plusieurs années. Pour faire valoir leur droit, ces derniers sont passés à l’offensive ! Ainsi, nous apprenons que suite à leurs multiples plaintes, l’Assemblée nationale pourrait approuver à l’unanimité une loi contre le piratage TV en France.
Qui est à l’origine de cette loi ?
Cela fait bien des années que les diffuseurs TV sont en guerre contre le phénomène de l’IPTV. Mais la faillite du groupe sino-espagnol Mediapro et qui a causé d’énormes soucis financiers pour les clubs français fut la goutte qui a fait déborder le vase. En effet, le groupe a plusieurs fois expliqué que le piratage était l’une des raisons qui ont causé sa chute. Une position appuyée par d’autres groupes concurrents comme RMC Sport, Bein Sport ou Canal+. Ce ras le bol général n’a pas laissé les autorités gouvernementales indifférentes et les ont poussé à présenter un premier projet de loi, visant à réguler et protéger l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique.
Qui risque des sanctions ?
Les sites de diffusion illégale vont désormais être tracés via leurs adresses IP. Ce traçage va permettre de les bloquer dans un premier temps puis de les soumettre à des sanctions importantes. Nous pouvons même assister dans les prochains mois à des actions juridiques contre les détenteurs de services IPTV. Cela rappelle fortement la stratégie qui a permis de diminuer drastiquement le nombre de sites proposant le téléchargement de contenu culturel et artistique via des torrents.
Pour que le consommateur évite d’être interrompu à chaque fois lorsqu’il regarde un match, il est donc préférable qu’il choisisse des plateformes de streaming légales, à l’instar des mastodontes américains Netflix ou Amazon Prime, ou français comme Chipstime, Molotov ou Salto.