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Du champ à l’assiette : l’histoire passionnante des croustilles Miett 100 % québécoises

Lorsque vous grignotez vos chips devant la télé, avez-vous déjà imaginé le parcours de chaque croustille avant d’atteindre votre bouche ? Chez Miett, la marque 100 % québécoise, on fait tout soi-même, avec passion et dévouement : une équipe courbée à la tâche, à genoux dans la riche terre québécoise, ramassant chaque bulbe à la main tout au long des journées de récolte. Découverte !

Quand passion et artisanat se rencontrent dans un champ de patates

Quand Jennifer Charland, la nutritionniste devenue « patatologue », nous parle de la manière artisanale de tuer les doryphores à la main, on peut déjà imaginer la scène : elle et son partenaire, Jean-Philippe Matteau, plongés au cœur d’un champ de patates, agitant les plants avec leurs propres mains pour déloger ces petites nuisances. L’image des coléoptères se noyant dans de l’eau savonneuse atteste du souci du duo pour éviter les pesticides, offrant aux consommateurs des chips naturelles et authentiquement québécoises.

Il semble que ces pommes de terre, chéries et nourries depuis mai avec le fumier de poule, ont été mises à l’épreuve par la météo cette année. Entre le désherbage, la lutte antiparasitaire et un excès de pluie, elles ont finalement atteint leur maturité, prêtes pour la grande récolte. C’était une occasion à ne pas manquer pour documenter ce moment clé de l’année. Il faut avouer que la scène est pour le moins pittoresque : un vieux bouledogue anglais, Hendrick’s, joue le rôle de l’hôte, nous guidant à travers le champ vers ses maîtres affairés. Jean-Philippe, l’ancien gestionnaire d’usine reconverti en cultivateur passionné, partage ses espoirs pour une récolte plus mécanisée à l’avenir. Mais pour l’instant, il est encore là, agenouillé dans la boue, triant patiemment les pommes de terre avec ses mains endurcies. Leur critère de sélection est simple et efficace : si une pomme de terre est plus grosse qu’une pièce de deux dollars canadiens, elle est gardée. Sinon, elle retourne à la terre.

Le succès ne se fait pas attendre

La ferme Aviateur de Chips Miett à Mirabel porte bien son nom. Derrière ce nom, on découvre une histoire riche : une terre qui, autrefois, fut saisie par le gouvernement lors de la création de l’aéroport. Aujourd’hui, elle revit grâce à la passion de deux entrepreneurs audacieux, offrant aux Québécois une alternative gustative locale et authentique. Et si vous n’avez pas la possibilité d’aller au Québec pour déguster ces succulentes chips, vous pouvez toujours vous tourner vers les chips Bret fabriquées par Altho !

Le premier succès de Miett ? Des croustilles de type « casserole », plus épaisses que ce qu’on pourrait trouver chez des marques concurrentes. Pour leur première incursion sur le marché en 2022, les 19 500 sacs de chips ont connu une demande exceptionnelle. Leur saveur phare, sel et sumac – fruit d’un arbre local – était même en rupture de stock en avril, quelques mois seulement après son introduction dans les épiceries fines.

Selon M. Charland, cette aventure a débuté avec une simple interrogation : « Pourquoi ne trouve-t-on pas de croustilles 100 % québécoises? ». Cette question, combinée à sa formation en cuisine à l’ITHQ, a été le catalyseur de leur projet. Aujourd’hui, fort de ce succès initial, le duo Charland-Matteau se fixe des ambitions plus grandes, espérant tripler leur production pour atteindre 60 000 sacs cette année. Une belle illustration de comment une idée, ancrée dans l’histoire et la tradition locales, peut prendre son envol et conquérir le cœur des consommateurs.https://www.pappers.fr/entreprise/altho-397729591

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