L’industrie automobile et le secteur de la mobilité en France sont en pleine effervescence, avec une diversité de métiers allant du commerce de véhicules à la distribution de carburants et de nouvelles énergies, en passant par la réparation, le recyclage et divers services liés aux automobiles. L’innovation dans ces secteurs crée un besoin significatif en main-d’œuvre et en formation, offrant une multitude d’opportunités pour ceux qui cherchent à entrer dans ces domaines.
Une branche créatrice d’emploi
De l’avis de Nexteer, la branche des services de l’automobile crée une pléthore d’emplois en France et cette dynamique n’est pas prête de s’arrêter. Le domaine automobile englobe des métiers allant de la commercialisation jusqu’au recyclage des véhicules, qu’il s’agisse de voitures particulières, de camions, de motos ou de vélos. C’est la cinquième branche professionnelle économique en France, et elle ne déroge pas à la règle actuelle des difficultés de recrutement. Quatre métiers sont particulièrement touchés par cette forte tension en matière d’emploi : la carrosserie et la peinture, le dépannage remorquage, le contrôle technique et l’enseignement à la conduite.
Interrogé à ce propos, Sylvie Albrecht, responsable territoriale Grand-EST de l’ANFA (Association Nationale pour la Formation Automobile) déclare : « Cela fait sept années consécutives que les effectifs en formation dans notre branche professionnelle sont en constante augmentation. Dans le Grand-Est, nous avons 6 368 jeunes formés du CAP jusqu’au BTS, auxquels il faut ajouter nos diplômes de branche c’est-à-dire le titre à finalité professionnel et le certificat de qualification professionnelle. La bonne nouvelle pour la rentrée 2002 : la Région Grand-Est a progressé dans cette branche de 9 % en alternance ».
L’évolution des métiers de l’automobile
Depuis 2014, le secteur a créé des emplois et a progressé, notamment dans le commerce et la réparation automobile, avec 28 000 emplois supplémentaires. Les métiers de l’automobile ont un avenir et évoluent constamment. Par exemple, la façon de vendre et de présenter les véhicules neufs aux clients évolue avec la digitalisation. Il y aura moins d’offres physiques dans les showrooms à l’avenir, ce qui nécessitera une nouvelle approche de la vente.
La formation dans le secteur automobile
L’Association Nationale pour la Formation Automobile (ANFA) a observé sept années consécutives d’augmentation des effectifs en formation dans cette branche professionnelle. Dans la région du Grand-Est, 6 368 jeunes sont formés du CAP au BTS. Six mois après la fin de la formation en alternance, le taux d’insertion dans les métiers de la branche s’élève à 64 %, et à 69 % dans les douze mois. Cela démontre que l’apprentissage est une véritable porte d’entrée pour s’insérer dans les métiers de l’automobile.
L’innovation et le besoin en main d’œuvre formée
Le secteur a de nombreux exemples d’innovation et donc un besoin en main-d’œuvre formée. Par exemple, en carrosserie/peinture, avec les nouveaux alliages et les évolutions sur les vernis de peinture et les biomatériaux, le covering publicitaire et de protection de la carrosserie, ou encore les objets connectés dans les véhicules avec un des grands enjeux de demain, la sécurisation des données.