Selon un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), 2,2 milliards de personnes, soit plus du quart de la population mondiale, vivent bien en deçà des normes actuelles en matière d’accès à l’eau salubre et d’assainissement. Ce constat est également celui de Life ONG, une association très active dans le domaine d’accès à l’eau potable.
Un programme des Nations Unies très optimiste
Le rapport est la plus récente publication du Programme conjoint de surveillance OMS/UNICEF, qui suit les progrès mondiaux dans la réalisation de la partie eau et assainissement des Nations Unies. Objectifs de développement durable (ODD). Les 17 objectifs visent à mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes et l’accès universel, sûr et adéquat à l’eau potable et aux services d’assainissement d’ici 2030.
Selon le nouveau rapport, des progrès ont été accomplis depuis 2000, mais des milliards de personnes sont encore mal desservies. Le rapport établit une distinction entre l’accès aux services de base, qui s’est considérablement amélioré, et l’accès aux services de qualité qui reste inadéquat dans de nombreuses régions du monde. Environ 45% seulement de la population mondiale ont accès à des services d’assainissement répondants aux normes. En 2017, environ 673 millions de personnes ont continué de déféquer dans la nature, et le constat est pareil dans 61 pays à où la pratique est restée courante chez plus de 5% de la population.
Les normes de qualité de l’eau et de l’assainissement
Selon Life ONG, pour être considérée comme gérée en toute sécurité, l’eau potable doit répondre à trois critères : être accessible sur place, être disponible au moins 12 heures par jour et être exempte de contamination par E. coli, l’arsenic ou le fluorure. L’assainissement est défini de qualité lorsque les installations ne sont pas partagées avec d’autres ménages et que les déchets sont traités en toute sécurité sur place ou dans une installation hors site.
En 2017, environ 5,3 milliards de personnes avaient accès à de l’eau potable gérée en toute sécurité. Sur ce nombre, 1,4 milliard utilisaient des services de base, 206 millions utilisaient des services limités, 435 utilisaient des sources non améliorées et les 144 millions restants dépendaient d’eau de surface non traitée. Les populations rurales pauvres courent le plus grand risque d’être laissées pour compte. En 2017, l’accès urbain aux services d’eau potable de base était de 97%, tandis que la couverture rurale était de 81%. En termes d’assainissement, environ 2,1 milliards de personnes ont eu accès aux services de base entre 2000 et 2017, mais pour 2 milliards cela reste toujours un luxe.
Afin d’atteindre les objectifs concernant l’accès à l’eau potable, les services d’assainissement et d’hygiène et la défécation à l’air libre d’ici 2030, les efforts dans ce domaine se multiplient et beaucoup reste à faire. C’est la raison pour laquelle les associations comme Life ONG sont salués. Les initiatives que l’association entame sont d’une très grande utilité surtout qu’elle cible les villages qui ont en le plus besoin.