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Défiscalisation : quels sont les pièges à éviter ?

Chaque année, plusieurs ménages choisissent les dispositifs de défiscalisation pour placer leurs fonds. Le problème est que derrière leurs promesses de gain très alléchantes, ces dispositifs cachent souvent des pièges qu’il faut absolument éviter. Voici l’avis de Financière Magenta à ce sujet.

FIP-FCPI : des frais qui peuvent être élevés

Grâce à leur ticket d’entrée dont le montant est accessible à tous (de 1 000 à 2000 euros), les FCPI et FIP constituent des solutions de défiscalisation très plébiscitées auprès des ménages. Ces derniers offrent également une réduction d’impôts de 25% du capital investi (30% si une FIP est située en outre-mer), à condition que votre investissement date d’au moins 5 ans.

Le problème de ce type de placement est qu’il cache souvent des frais, que l’épargnant ignore au départ. Parmi ces frais, nous retrouvons notamment ceux de constitution du dossier, de gestion, etc. Yves Gambart de Lignières, conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI) précise à ce propos : « Il existe de très bons gérants de FIP et FCPI mais, comme il ne s’agit pas de grosses enveloppes et à cause des contraintes réglementaires, les frais sont élevés ».

Ce type de placement cache d’autres pièges qu’il est impératif d’éviter comme les délais de remboursement qui sont parfois très longs.

Sofica: un retour sur investissement qui n’est pas toujours garanti !

Investir dans des sociétés cinématographiques ou audiovisuelles en fait rêver plus d’un. D’autant plus que celles-ci offrent une réduction d’impôts comprise entre 30% à 48% selon les Sofica. Le seul bémol est que le remboursement du capital investi n’est en aucun cas garanti à l’investisseur ! Mr Gambart de Lignières précise à ce propos : « C’est monté de telle sorte que l’on récupère globalement ce que l’on a investi, car le gain fiscal est le plus souvent absorbé, en grande partie, par les pertes en capital. ». Il ajoute également que l’argent ne peut être versé à l’investisseur qu’après 5 ans minimum.

Pinel : une question d’emplacement

La loi Pinel est destinée à promouvoir la construction immobilière dans des zones de tension. Donc en achetant un bien pour profiter de ce dispositif, les épargnants ont souvent la certitude de pouvoir trouver très vite un locataire à leur logement. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas ! En effet, les zones de tension d’aujourd’hui ne sont pas forcément les mêmes que celles d’hier ! Souvent les investisseurs se retrouvent à acheter un appartement pour lequel ils ont investi tout leur budget, sans pour autant qu’ils ne trouvent de locataires. Certes, le zonage a subi des corrections en 2018 mais le problème est toujours bien présent.

Pour éviter ce piège, l’investisseur doit s’assurer lui-même que la zone dans laquelle il souhaite acheter connaît une croissance démographique et qu’elle enregistre une demande de location élevée. Dans sa quête il peut se faire aider par une agence immobilière spécialisée, qui saura l’orienter. Sans cette démarche, il prend un risque énorme que son investissement tombe à l’eau !

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